Thèse de doctorat

Nouvelles nanosondes pour la détection ultrasensible in vitro des miARN sériques comme biomarqueurs des cancers

 

Mots-clés :

Nanofleurs d’or (AuNF), nanoparticules d’oxydes de fer superparamagnétiques (SPION), Diffusion Raman exaltée de surface (SERS), miRNA, cancer

Informations administratives :

Nom du directeur de thèse : Igor CHOURPA

Co-directeur de thèse : Katel HERVE-AUBERT

Unité, Equipe : UPR 4301 CNRS, équipe Nanomédicaments et Nanosondes

(https://nmns.univ-tours.fr)

Filière de rattachement : D

Financement du 01-10-2024 au 30-09-2027 bourse ministère

Employeur : Université de Tours

Email de l’encadrant : igor.chourpa@univ-tours.fr, katel.herve@univ-tours.fr

Pour candidater, veuillez nous envoyer un CV, une lettre de motivation et l’ensemble des relevés de notes depuis le baccalauréat. Date limite de candidature : 01/04/2024

Profil et compétences recherchées :

Le (la) candidate devra posséder des compétences dans au moins l’un des domaines suivants : chimie analytique (spectroscopie, chromatographie), chimie (synthèse organique/inorganique), physico-chimie, nanomédecine. De plus, le (la) candidat devra avoir une bonne capacité de travail à la fois en équipe et en autonomie.

Résumé du projet :

Ce projet de thèse vise à développer une approche bio-analytique innovante pour la quantification de très basses concentrations de miRNA (miRs) présents dans le sérum des patients atteints d’un cancer. En effet, les miRs sont bien connus en tant que biomarqueurs pour le diagnostic des cancers et/ou pour le pronostic de l’efficacité des traitements. Au vu des très faibles concentrations sériques de la plupart des miRs d’intérêt, leur détection et quantification performante restent un défi. Pour relever ce défi, nous avons déjà développé la première génération de nanosondes magnétiques des miRs à base de nanoparticules d’oxydes de fer (SPION, comme superparamagnetic iron oxide nanoparticles) dans le cadre de la thèse d’Iveta Vilimova. Avec ces nanosondes magnétiques, nous avons réussi à reconcentrer les miRs capturés d’un facteur 4, permettant d’améliorer leur détection par qPCR. Afin de gagner davantage en sensibilité et de supprimer une des étapes critiques qui est la désorption des miRs des nanosondes, nous nous proposons de développer une approche dans laquelle les nanosondes magnétiques seront combinées avec des nanofleurs d’or. Ces nanofleurs génèrent une réponse SERS (comme surface-enhanced Raman scattering) dont les limites de détection se trouvent dans la plage du picomolaire (cf thèse de Mathias Pacaud). Ainsi, en regroupant les innovations et les développements réalisés lors des deux thèses récentes que nous avons co-encadré tous les deux, nous comptons obtenir des avancées plus importantes dans la détection quantitative des miRs d’intérêt présents dans le sérum humain.

Références

1. Formation of miRNA Nanoprobes—Conjugation Approaches Leading to the Functionalization. I. Vilímová, K. Hervé-Aubert, I. Chourpa. Molecules, 2022, 27, 8428.

2. Two-step formulation of magnetic nanoprobes for microRNA capture, I. Vilimova, I. Chourpa, S. David, M. Souce, K. Herve-Aubert. RSC Advances, 2022, 12(12), 7179-7188.

3. One-step synthesis of gold nanoflowers of tunable size and absorption wavelength in the red & deep red range for SERS spectroscopy. M. Pacaud, K. Hervé-Aubert, M. Soucé, A. Abdelrahman Makki, F. Bonnier, A. Fahmi, A. Feofanov, I. Chourpa. Spectrochimica Acta Part A: Molecular and Biomolecular Spectroscopy, 2020, 225, 117502.